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EN ARRIÈRE

Huit réseaux sous l’organisation-cadre de Talitha Kum se sont rencontrés en Ohio pour une réunion hémisphérique intitulée “Frontières et non barrières”

Huit réseaux dirigés par des religieuses et représentants des religieuses à partir du Canada jusqu’à l’extrémité sud de l’Argentine se sont rassemblés à Cleveland en Ohio du 24 au 27 octobre. Ces groupes cherchent à travailler ensemble pour contrer la traite humaine et proclamer que « les frontières ne sont pas des barrières ».

Tous ces réseaux sont membres de Talitha Kum, le Réseau international de la vie consacrée contre la traite des personnes, organisme qui a ses bureaux à Rome. La directrice, Sœur Gabriella Bottani, présente à la rencontre, a encouragé une plus grande collaboration entre les réseaux membres. Des projets similaires de coopération régionale et continentale se développent dans d’autres régions du monde.

Les sœurs participantes - arrivant du Canada, des États Unis, du Mexique et des Caraïbes, des pays andins et du Brésil, en Amérique du Sud - représentaient plus de 1,000 religieuses qui jouent un rôle actif pour enrayer la traite des personnes. Elles se sont rassemblées pour établir une alliance solide en vue d’une collaboration future. Comment réaliser ceci?

  • Ensemble, bâtir la solidarité pour renforcer les liens et la communication;
  • augmenter la conscientisation des sœurs à travers l’hémisphère, travailler contre la traite qui cible les systèmes et les victimes; et
  • s’appuyer et s’autonomiser pour avoir un plus grand impact sur les grands systèmes à l’intérieur desquels elles travaillent afin d’éliminer le crime de la traite de personnes et de mieux accompagner les survivants/tes afin qu’ils retrouvent leur dignité de fils et de filles de Dieu.

À la réunion, chaque réseau a partagé sa réalité sur la traite de personnes. C’est évident que plusieurs causes systémiques sont communes à tous. Celles-ci incluent: le lien entre la traite de personnes et la migration; le flux de migrants sans papiers dans tout l’hémisphère (évident aux frontières, incluant la frontière entre le Venezuela et le Brésil et les pays de l’Amérique centrale, du Mexique et des États Unis);  la pauvreté et le système patriarcal/le machisme.

La traite de personnes se manifeste non seulement entre pays mais aussi à l’interne et produit partout des victimes domestiques. Les personnes les plus vulnérables à la traite sont les femmes et les filles qui constituent environ 70% de toutes les victimes; il y a aussi les hommes et les garçons, les personnes indigènes et les personnes LGBT.

Les participants/tes de la session « les frontières ne sont pas des barrières » remarquent que, en travaillant auprès des personnes faisant objet de la traite, une approche centrée sur la personne qui tient compte des traumatismes serait la plus efficace. À chaque étape du travail contre la traite, des stratégies basées sur les renseignements des survivants/tes sont importantes.

Ce rassemblement était un premier pas dans un effort de travailler ensemble au niveau transnational. Les participants/tes commenceront dès maintenant à partager informations et meilleures pratiques. En plus, on est à considérer d’autres actions communes qui pourraient être mises en place dans un avenir rapproché.