NOUVELLES
L’EDITION 2021 DU PROGRAMME DE FORMATION POUR LE LEADERSHIP DE TALITHA KUM
L’EDITION 2021 DU PROGRAMME DE FORMATION POUR LE LEADERSHIP DE TALITHA KUM
L'importance du réseautage pour lutter contre la traite des êtres humains
Le deuxième cours de formation pour les leaders de Talitha Kum a débuté en février 2020.
A l’édition 2020/2021 a collaboré l’Université pontificale Antonianum de Rome et l’Université Tangaza de Nairobi. Le cours est né pour former les futurs leaders de Talitha Kum, en leur donnant les outils nécessaires pour promouvoir la collaboration contre la traite des personnes et pour offrir des services aux victimes de la traite. Les 36 participants viennent de 22 différents pays, surtout de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique Latine.
Malgré la crise mondiale engendrée par le COVID19, le Cours de formation des leaders de Talitha Kum se poursuit sans obstacles particuliers. Le programme prévoyait à l’origine une rencontre de formation au Kenya dans la deuxième moitié du mois de mai. À cause de l'urgence, on a pensé à organiser toute une série de rencontres en ligne ; les participants, venus de différentes parties du monde, se sont montrés enthousiastes et prêts à relever de nouveaux défis. Le cours est entré dans la partie finale et il continue en ligne.
«C'est une nouvelle expérience formidable pour l'équipe de coordination», a déclaré Soeur Gabriella Bottani, Coordonnatrice internationale du réseau Talitha Kum, «avec l'épidémie de Covid-19, le programme du cours 2020-21 pour les leaders de Talitha Kum devait être modifié. J'ai été impressionnée par la réponse positive des participants et par leur engagement ».
«Au début de la pandémie, il y avait le désespoir et l'impuissance, mais avec les sessions de cours, cela m'a aidée à surmonter ces circonstances… Je suis à présent pleine d'espoir et plus optimiste et je savais que nous pouvions faire quelque chose», a déclaré Soeur Gigi M. Tupas, IJM, des Philippines.
«Lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté, je pensais que le cours ne continuerait pas. Ces incertitudes ont provoqué des sentiments de doute. Néanmoins, le cours a continué », poursuit Soeur Laura P. Llanes, FdCC, du Kenya. «La session sur la gestion des émotions de la professeure Joanna a beaucoup aidé. Elle est arrivée juste à temps, lorsque la pandémie était à son apogée. Mon niveau de résilience finissait ».
Sans doute, la pandémie a changé tous les plans, comme l'a confirmé Soeur Birgitta Gremm MSola, une des participantes, «J'ai été profondément touchée par la façon dont l'équipe, qui a préparé et mis en pratique le cours, a trouvé des moyens pour le continuer… par exemple apprendre à utiliser la Plateforme Zoom et être capable de connecter de nombreuses régions du monde. Pour moi, cela a été une expérience très spéciale».
En fait, la pandémie et ses inévitables conséquences ont renforcé le sentiment d'appartenance à une communauté mondiale, ce que Talitha Kum a toujours cherché à développer par ses réseaux à travers le monde. On peut dire que la pandémie a seulement renforcé l’idée que le réseautage est fondamental; comme l'a rappelé Soeur Laura «un proverbe africain dit: « si vous voulez aller vite, allez-y seul. Si vous voulez aller loin, allez-y ensemble ». Ce cours m'a aidée à comprendre que faire partie du réseau Talitha Kum signifie travailler ensemble, se soutenir mutuellement et se stimuler». Soeur Birgitta souligne également ce message en racontant une histoire qu'elle a décidé de partager: «L'un des aspects du cours est l'interdépendance avec des personnes de pays différents. Cela me rappelle la récente Lettre Encyclique du Pape François «Fratelli Tutti-Tous Frères» qui parle de la fraternité entre toute l'humanité et précise que nous sommes appelés à prendre soin les uns des autres. Lorsque nous écoutons et que voyons nos participants du monde entier, nous nous rapprochons les uns des autres et notre respect et notre compréhension les uns des autres peuvent grandir ».
Et c'est également une attitude importante pour lutter contre la traite des êtres humains, comme l'a dit Soeur Gigi: «Le cours m'a appris que chaque personne a un intérêt, que pour aborder le problème de la traite des êtres humains le plus efficacement possible, nous devons nous unir et être intentionnels dans la collaboration et le réseautage aussi bien dans nos espaces locaux que régionaux et mondiaux ».
Le cours se terminera en mars 2021 avec un rencontre en ligne qui aura lieu le 5 de Mars 2021, sur le thème Renforcer les capacités humaines contre la traite des personnes à l’ère du COVID-19. L’évènement sera publique et chacun peut participer.