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DEUX NOUVEAUX RÉSEAUX DE TALITHA KUM SONT NÉS
DEUX NOUVEAUX RÉSEAUX DE TALITHA KUM SONT NÉS!
Pendant les dernières mois, Talitha Kum a élargi son réseau à deux pays de l’Afrique subsaharienne : au mois de novembre 2019 Talitha Kum Mozambique – TAKUMO est né au Mozambique et au mois de février 2020 Talitha Kum Tinsae Ethiopie. « Deux réalités très complexes et différentes où la création du réseau représente une plus-value à l’œuvre quotidienne qu’accomplissent les sœurs dans cette région », Sr. Gabriella Bottani, coordinatrice internationale de Talitha Kum, commente ainsi l’élargissement du réseau, déjà présent dans 92 pays.
Au Mozambique, Pays de l’Afrique australe, s’est développée une forte exploitation sexuelle des jeunes filles qui sont victimes de trafic des régions rurales à l’Afrique du Sud. En outre, le Mozambique se caractérise par la présence de traite d’organes et de pratiques de sorcellerie qui utilisent les enfants et la population albine. À cause de ces phénomènes est née une forte collaboration entre Talith Kum et Sr. Marinês Biasibetti, Secrétaire générale de la section Migrants et refugiés du CEMIRDE, la conférence épiscopale du Mozambique. Ce premier contact a été suivi par la réalisation d’un cours de formation qui a mené à la naissance du réseau Talitha Kum Mozambique – TAKUMO, comme développement l’action jouée par Talitha Kum dans la région méridionale de l’Afrique.
Au retour de ce travail, Sr. Gabriella Bottani a accepté l’appel du CMRS, la conférence la plus importante de religieuses Supérieures, de participer à une réunion pour présenter Talitha Kum aux religieuses intéressées par ce travail dans le monde. Fin février 2020, après de nombreuses rencontres entre Talitha Kum/UISG et la Présidence du CMRS, un workshop a été réalisé ; il a permis le développement du réseau dans ce pays. Dans le contexte de l’Afrique subsaharienne, l’Ethiopie est le deuxième pays le plus peuplé après l’Ouganda, avec une présence élevée de migrants et de réfugiés. Un pays profondément marqué par la traite des personnes et par l’exploitation sexuelle.
« Ce qui m’a touchée profondément pendant mon voyage en Ethiopie », continue Sr. Gabriella, « a été le fait que chaque famille est engagée dans la traite ». Ce commentaire explique bien l’urgence et la nécessité de l’action de Talitha Kum dont le travail continue à inspirer l’action des religieuses dans le monde